L'ancienne secrétaire d'État a évidemment voulu humaniser son image en accordant une entrevue au magazine People, qui lui consacre la Une de son numéro courant. En voyant cette couverture, Matt Drudge et d'autres comiques de la droite ont tenté de leur côté de vieillir la démocrate de 66 ans en se demandant pas si elle ne s'appuyait pas sur une «marchette» sur la photo.

Dans un texte publié aujourd'hui, la chroniqueuse du Washington Post Ruth Marcus estime voir dans cette question un symptôme d'un «Clinton Derangement Syndrome».

La chaîne ABC a par ailleurs diffusé un extrait d'une entrevue accordée par Clinton à Diane Sawyer qui doit être diffusée lundi, à la veille de la publication de Hard Choices. Dans cet extrait, Clinton réplique sur un ton badin à Karl Rove, qui a laissé entendre récemment que l'ancienne secrétaire d'État pourrait avoir des séquelles à la suite de son traumatisme crânien dû à une chute en 2012.

«Je sais qu'il a été surnommé le ''cerveau de Bush'' dans un des livres écrits à son sujet, et je lui souhaite la meilleure des chances», a-t-elle dit.

Puis, sur une note plus sérieuse, elle est revenue sur son traumatisme crânien : «C'était, je pense, une commotion cérébrale sérieuse. À cause de la force de la chute, j'ai souffert d'une double vision et d'un peu d'étourdissement pendant une courte période de temps.»

On peut lire enfin dans cette recension de John Dickerson que les mémoires d'Hillary Clinton ne comportent aucune anecdote juteuse ou controverse digne de ce nom. Selon Dickerson, c'est la meilleure preuve que l'ancienne rivale de Barack Obama briguera la Maison-Blanche en 2016.