«Canada est comme un loft au-dessus d'un grand party. Faites moins de bruit, eh!» ironisait Robin Williams lors d'un spectacle présenté en 2002 sur Broadway, se moquant gentiment de ses voisins du Nord et de leur premier ministre de l'époque, Jean Chrétien (à partir de 4:32 de la vidéo qui coiffe ce billet).

Williams, qui s'est apparemment suicidé, n'avait pas dit son dernier mot au sujet de la politique canadienne. En 2006, il déplorait l'élection d'«un bébé Bush», en l'occurrence Stephen Harper.

Au-delà de ses grands talents d'acteur et de stand-up comic, Williams était un homme de conviction, doté d'une conscience sociale développée qui l'avait notamment poussé à organiser plusieurs spectacles et émissions avec Billy Crystal et Whoopi Goldberg pour aider la cause des sans-abri.

Le New York Times consacre cet article à sa vie et sa carrière au petit et grand écran marquée par ses performances dans Mork & Mindy, The World According to Garp, Good Morning Vietnam, Dead Poets Society, Good Will Hunting et The Fisher King.

Et l'on trouve ici la couverture la plus complète de cette triste nouvelle, celle du Los Angeles Times.

RIP.