Contrairement aux premières déclarations des responsables du Texas Health Presbyterian Hospital, tout le personnel médical qui s'est occupé de Thomas Duncan lors de sa première visite dans cet établissement de Dallas était au courant qu'il arrivait du Liberia.

Malgré cette information cruciale, les médecins de cet hôpital privé ont renvoyé Duncan à la maison avec des antibiotiques, ayant conclu qu'il souffrait d'une infection virale bénigne. Trois jours plus tard, le ressortissant libérien était admis au même hôpital, où il est devenu le premier malade d'Ebola à être diagnostiqué aux États-Unis.

Comme le rappelle le New York Times dans cet article, les responsables de l'hôpital texan avaient d'abord mis le renvoi de Duncan à la maison sur le compte d'une erreur de communication entre le personnel du service d'urgence et l'équipe de médecins et d'infirmières. On ne sait pas encore pourquoi ces derniers n'ont pas pris les mesures de précaution nécessaires après avoir appris que le patient arrivait d'un des pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par le virus d'Ebola.

Les autorités sanitaires ont identifié dix personnes, dont cinq écoliers, qui ont pu entrer en contact avec Duncan pendant les quatre jours où il était contagieux. Quatre d'entre elles, dont la fiancée du patient, sont cloitrées dans une résidence privée. L'appartement où elles vivaient n'aura pas été décontaminé avant hier.

Comme dirait George W. Bush, Heckuva job, guys!