Pat Lynch, chef du plus important syndicat policier de New York, a semblé laisser entendre que le maire de New York Bill de Blasio avait «du sang sur les mains» après l'assassinat de deux policiers de New York cet après-midi. Je cite sa déclaration lors d'une conférence de presse :

«Il y a du sang sur plusieurs mains ce soir [incluant] ceux qui ont incité à la violence dans la rue sous prétexte de protestations [...]. Nous avons tenté d'avertir que cela ne peut continuer et ne peut être toléré. Ce sang sur les mains commence sur les marches de l'hôtel de ville... dans le bureau du maire.»

Lynch et son syndicat n'ont pas encore digéré certaines déclarations du maire de New York après la décision du grand jury de Staten Island de disculper le policier blanc impliqué dans l'arrestation musclée ayant causé la mort d'Eric Garner, ce père de famille afro-américain soupçonné de vente illégale de cigarettes, en juillet.

Bill de Blasio a notamment raconté avoir averti son fils métis Dante des «dangers» potentiels en cas d'interaction avec la police. Il a également déclaré que les bavures policières récentes aux États-Unis prenaient leurs racines dans «des siècles de racisme» dans le pays.