À l'occasion d'un discours sur l'état de l'Union qui coïncide avec la publication de sondages positifs, Barack Obama présentera ce soir une réforme fiscale qui aurait pour conséquence d'augmenter la pression sur les 1% de foyers américains les plus aisés pour financer des programmes et des réductions d'impôts pour la classe moyenne.

Le plan du président prévoit notamment l'élimination d'un niche fiscale qui permet aux 1% de  ne payer aucun ou peu d'impôt sur les plus-values réalisées à partir d'actifs hérités. La réforme ferait aussi passer à 28% le taux maximal de taxation des revenues du capital et des dividendes, un taux qui était en vigueur sour le président Ronald Reagan.

Ces hausses d'impôts permettraient notamment au gouvernement d'accorder un allégement fiscal de 500 dollars aux couples dont les deux conjoints travaillent et ne gagnent pas pluie 210 000 dollars par an, des crédits d'impôts liés à la garde des enfants (jusqu'à 3000 dollars par enfant) et une aide aux étudiants pour atténuer les coûts des études post secondaires.

Les républicains ont déjà fait savoir qu'ils s'opposeront au plan d'Obama, continuant à voir dans toute augmentation d'impôts une menace à la croissance économique et une manoeuvre pour «redistribuer la richesse».

Ce débat n'aura probablement pas de suite à court terme mais pourrait influer sur la prochaine campagne à la présidence, comme on peut le lire ici.