Tous les dirigeants américains, de la Maison-Blanche au Congrès en passant par le département d'État, ont rivalisé de bienveillance envers feu le roi Abdallah d'Arabie saoudite, dont le pays a fourni la plus grande partie des kamikazes du 11-Septembre, répandu l'interprétation la plus rétrograde de l'islam, financé des organisations extrémistes, dont le groupe État islamique, pratiqué la décapitation et la flagellation contre ses dissidents, bafoué les droits civiques de ses citoyens, etc.

Et les grands médias américains, menés par le New York Times et le Washington Post, se sont gardés de troubler ces témoignages de respect et d'amitié en décrivant le défunt comme un «réformateur prudent», un «maître politicien» et, bien sûr, un «allié» des États-Unis.

Dans ce billet, le blogueur Glenn Greenwald exprime son dégoût face à ces réactions à la mort d'un «tyran et dictateur qui a dirigé l'un des régimes les plus répressifs de la planète».

Il faut croire que le pétrole lave plus blanc.