Avec des amis comme Scott Walker, Jeb Bush n'a sans doute pas besoin d'ennemis. C'est du moins la conclusion à laquelle l'ancien gouverneur de Floride pourrait arriver en prenant connaissance de cette déclaration du gouverneur du Wisconsin, un de ses adversaires officieux dans la course à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2016 :

«Vous ne m'entendrez pas parler en mal de Jeb. C'est un ami. Il m'a appelé deux jours avant d'annoncer son PAC (comité d'action politique). J'ai une haute opinion de lui. Je pense tout simplement que les électeurs vont jeter un coup d'oeil et dire : 'Si nous affrontons Hillary Clinton, nous aurons besoin d'un nom appartenant à l'avenir - pas un nom appartenant au passé - pour l'emporter'.»

Walker a également comparé Bush à Bob Dole, John McCain et Mitt Romney, des candidats présidentiels soutenus par l'establishment républicain et qui ont subi la défaite.