À la veille de la date butoir du 31 mars pour parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, les grandes puissances du groupe 5+1 font face à un problème inattendu, selon cet article publié à la Une du New York Times : l'Iran semble avoir renoncé à son engagement d'exporter son uranium enrichi, un stock s'élevant à environ 8 000 tonnes.

Ce volte-face présumé - Téhéran nie avoir jamais pris un tel engagement - complique la tâche des négociateurs, de même que celle de l'administration Obama, qui doit défendre un accord éventuel à un Congrès prêt à imposer de nouvelles sanctions économiques contre l'Iran.

Un expert cité par le Times estime que cet accroc à Lausanne «diminue les chances d'arriver à un accord fiable en termes de non-prolifération des armes».

Quoi qu'il en soit, le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a pour sa part continué à s'opposer à un accord, dénonçant «l'axe Téhéran-Lausanne-Yémen».