Barack Obama a connu «la meilleure semaine de sa présidence», écrit Chris Cillizza, journaliste du Washington Post et auteur du blogue The Fix, dans ce billet.

Cillizza fait allusion aux gains du président au Congrès sur le libre-échange et devant la Cour suprême sur l'Obamacare, sa loi phare, et le mariage gai, dont la légalisation répondait à un voeu de son administration, qui a contribué en 2013 à l'invalidation de la loi fédérale de défense du mariage. Pour célébrer la décision de la Cour suprême sur le mariage gai, la Maison-Blanche s'est drapée hier soir des couleurs de l'arc-en-ciel :

Cillizza mentionne également l'oraison funèbre prononcée par le président hier lors des funérailles de Clementa Pinckney, pasteur de l'Église Emanuel de Charleston, («l'un des meilleurs discours de sa présidence»), et son interprétation d'Amazing Grace, un hymne chrétien qui est devenu dans les années 60 l'hymne du mouvement des droits civiques et qui commence par ses paroles saisissantes venant de l'homme le plus puissant du monde :



Amazing grace! (how sweet the sound)

That sav'd a wretch like me!

I once was lost, but now am found,

Was blind, but now I see.

Dans son oraison, Obama n'avait pas seulement rendu hommage au pasteur Pinckney et aux huit autres victimes de Dylann Roof, mais également abordé les deux grandes questions au coeur de cette tragédie, l'héritage du racisme et l'omniprésence des armes à feu.

D'écrire Cillizza : «Ce fut une semaine qui définira non seulement le second mandat d'Obama et sa présidence. C'est une semaine qui aura des conséquences profondes sur notre société, laissant des marques que nous ne comprendront pas pleinement avant des années et peut-être des décennies.»