Après la décision de la sénatrice démocrate du Maryland Barbara Mikulski d'appuyer l'accord sur le nucléaire iranien, Barack Obama est désormais assuré que les républicains du Congrès ne pourront bloquer cette entente prévoyant la levée progressive et conditionnelle des sanctions contre le régime islamique en échange de garanties que Téhéran ne se dotera pas de l'arme atomique pour une période d'au moins dix ans.

La décision de Mikulski porte à 34 le nombre de sénateurs démocrates en faveur de l'accord, un nombre suffisant pour empêcher les républicains de surmonter le véto annoncé du président Obama en cas de rejet par le Sénat de l'entente conclue le 14 juillet dernier par les États-Unis et ses partenaires avec l'Iran.

Il n'est également pas impossible que les sénateurs démocrates soient même en mesure de bloquer la tenue d'un vote du Sénat sur une résolution rejetant l'accord. Pour y parvenir, 41 sénateurs devront appuyer l'accord. Pour le moment, seulement deux sénateurs démocrates ont exprimé leur opposition à l'accord, Chuck Schumer (New York) et Bob Menendez (New Jersey).

Le lobby pro-israélien aux États-Unis, opposé à l'accord, a dépensé des dizaines de millions de dollars pour influencer le vote des démocrates du Sénat et de la Chambre des représentants. Aucun élu républicain du Congrès ne semble disposé à appuyer l'entente.