«Quand mes compatriotes sont morts, aucun pays ne s'est soucié d'illuminer ses monuments aux couleurs de leur drapeau. Quand mes compatriotes sont morts, ils n'ont pas plongé le monde dans le deuil. Leur mort n'aura été qu'une particule de poussière dans le cycle des nouvelles internationales, quelque chose qui se passe là-bas.»

- Elie Fares, médecin libanais, s'exprimant sur sa page Facebook à propos de la différence entre le traitement médiatique du double attentat qui a fait 44 morts à Beyrouth jeudi dernier et celui des attentats de Paris le lendemain, tous revendiqués par le groupe État islamique.