S'il n'en tenait qu'à Jeb Bush, les États-Unis déploieraient des troupes terrestres au Moyen-Orient pour combattre le groupe armé État islamique.

«Les États-Unis ne devraient pas hésiter à mener une coalition mondiale pour attaquer l'EI avec une force écrasante. Comme les mots du président français (François) Hollande l'ont clairement démontré, les États-Unis ne seront pas seuls à organiser cet effort mondial. Militairement, nous devons intensifier nos efforts dans les airs - et sur le terrain», a déclaré le candidat républicain à la présidence, qui espère profiter des attentats de Paris pour asseoir sa crédibilité comme commandant en chef potentiel - et relancer sa campagne vacillante.

«Bien que la puissance aérienne soit essentielle, elle ne peut produire les résultats que nous recherchons. Les États-Unis - en concert avec leurs alliés de l'OTAN et des partenaires arabes additionnels - devront augmenter leur présence au sol», a ajouté l'ancien gouverneur de Floride.

D'ici l'élection présidentielle de 2016, Barack Obama sera peut-être revenu sur sa promesse de ne pas engager de troupes américaines dans des combats terrestres pour dégrader ou détruire l'EI en Syrie ou en Irak. Mais l'élection de Jeb Bush ouvrirait à coup sûr la porte à une troisième guerre américaine au Moyen-Orient après celles de son père et de son frère.