Le Daily News s'indignait hier de la facilité avec laquelle des suspects de terrorisme peuvent se procurer des armes à feu aux États-Unis en raison du refus de la National Rifle Association et de ses alliés au Congrès d'approuver une «loi qui mettrait fin à cette folie».

Le New York Times revient aujourd'hui sur cette réalité qui contribue à donner des sueurs froides aux agents du FBI chargés de surveiller les suspects de terrorisme ou sympathisants du groupe État islamique. Je cite un extrait d'un article publié aujourd'hui sur le site de ce quotidien à ce sujet :

«Pour les agents du FBI, la surveillance d'un suspect de l'État islamique aux États-Unis est source d'anxiété. Être un sympathisant de l'État islamique ne contrevient pas à la loi. Pas plus que d'exprimer de la haine envers les États-Unis sur Twitter. Acheter des armes à feu est également légal, et les enquêteurs ont observé nerveusement des suspects de terrorisme acheter des armes à feu plus de 2 000 fois au cours de la dernière décennie après avoir passé les vérifications d'antécédents, selon les données gouvernementales.

Peu rassurant, en effet.