Il a annexé la Crimée, il est intervenu en Ukraine et il défend Bachar al-Assad, qui a contribué à la mort de centaines de milliers de personnes depuis le début de la guerre civile en Syrie. La liste des coups bas de Vladimir Poutine ne s'arrête pas là, mais Donald Trump ne semble pas s'en formaliser.

«C'est toujours un grand honneur de recevoir un tel compliment de la part d'un homme si hautement respecté dans son pays ainsi qu'à l'extérieur de ses frontières», a déclaré le candidat républicain à la présidence après que le président russe l'eut couvert d'éloges lors de sa conférence de presse annuelle.

«C'est un homme brillant, talentueux sans aucun doute. L'évaluation de sa candidature n'est bien sûr pas de notre ressort, mais il est le leader absolu de la course présidentielle», avait dit Poutine.

Cela dit, Trump se trompe complètement sur le respect dont jouirait Poutine à l'étranger, selon les résultats d'un sondage publié par le Pew Research Center en août dernier :