Barack Obama ne pourra pas être accusé de n'avoir rien fait pour réduire la violence par les armes à feu. Ce matin, il annoncera une série de décrets qui lui permettront d'agir en ce sens sans avoir besoin du feu vert du Congrès.

Parmi les mesures que confirmera le président, notons la systématisation des contrôles d'antécédents judiciaires et psychiatriques, y compris pour les ventes en ligne, l'amélioration de la traçabilité des armes perdues ou volées et le renforcement de la base de données sur les antécédents des acheteurs.

Modestes, ces mesures illustrent les limites du pouvoir du président Obama, qui s'est buté à l'opposition du Congrès après avoir proposé une réforme plus ambitieuse dans la foulée de la fusillade de l'école élémentaire Sandy Hook, le 14 décembre 2012.

N"empêche, plusieurs candidats républicains à la présidence ont réagi à l'annonce de ces mesures en traitant Obama de «dictateur», de «roi» et de d'«enfant irritable».

«Je n'aime rien qui puisse changer notre Second Amendement», a déclaré Donald Trump.

«Son premier réflexe est toujours de retirer des droits aux citoyens qui obéissent à la loi», a déclaré de son côté Jeb Bush.

Obama se dit convaincu que ses mesures n'enfreignent en rien le Second Amendement de la Constitution et qu'elles respectent les lois en vigueur.