George W. Bush en arrachait. Au New Hampshire, les électeurs républicains et indépendants n'en avaient que pour John McCain et son Straight Talk Express, nom de l'autocar dans lequel le sénateur de l'Arizona sillonnait le Granite State depuis des mois.

Pour éviter à W. la défaite, papa et maman Bush avaient fait campagne au New Hampshire à la veille des primaires de cet État de la Nouvelle-Angleterre. «Ce garçon ne vous laissera pas tomber», avait déclaré George Bush père en tournant le pouce vers son fils.

De toute évidence, les électeurs n'avaient été impressionnés ni par le père ni par le «garçon», battu de façon décisive par McCain.

Les Bush ne semblent pas avoir retenu la leçon. Aujourd'hui, Barbara est retournée au New Hampshire pour encourager les électeurs à voter pour son fils cadet. «J'aime mon fils et je sais que l'Amérique a besoin de lui. Il est honnête, on peut compter sur lui, loyal, relativement drôle... Il est presque trop poli (...) et ne se vante pas comme d'autres le font», a déclaré la nonagénaire.

Et son fils W. a tourné cette pub en appui à Jeb, qui espère finir deuxième au New Hampshire devant les Marco Rubio, Ted Cruz, Chris Christie et John Kasich :

En 2000, W. s'était remis de son revers au New Hampshire en devançant McCain lors de l'étape suivante, organisée en Caroline-du-Sud. Seize ans plus tard, son frère aura du mal à répéter le même exploit.