Grosse semaine pour Donald Trump. Après avoir attaqué le plus récent président de son propre parti, voilà qu'il s'en prend au pape, chef d'une Église qui revendique près de 70 millions de fidèles aux États-Unis. Au moins, le candidat milliardaire pourra dire que ce n'est pas lui qui a commencé la chicane.

«Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n'est pas chrétienne», a d'abord déclaré Jorge Bergoglio, répondant à la question d'un journaliste sur les positions anti-immigrés du candidat à la primaire républicaine. «Ce n'est pas dans l'Évangile. Voter, ne pas voter, je ne m'immisce pas. Mais je dis seulement: ce n'est pas chrétien», a ajouté le pontife argentin.

Trump, fidèle à lui-même, n'a pas hésité à donner la réplique au pape, comme on peut le lire dans cette dépêche d'AFP. «Qu'un leader religieux mette en doute la foi d'une personne est honteux», a-t-il fait savoir dans une déclaration qu'il a lue lors d'un rassemblement en Caroline-du-Sud. «Aucun dirigeant, notamment un leader religieux, ne devrait avoir le droit de remettre en question la religion ou la foi d'un autre homme».

«Je suis fier d'être chrétien et, comme président, je ne laisserai pas la chrétienté être constamment attaquée et affaiblie, contrairement à ce qui se produit en ce moment avec notre actuel président.»

Et vous croyiez avoir tout entendu depuis le début de la campagne présidentielle américaine...