Les climato-sceptiques peuvent se rassurer. Je ne parle pas ici du réchauffement climatique mais des relations entre le Canada et les États-Unis. L'accueil de Barack Obama accordé aujourd'hui à Justin Trudeau marque la fin de la période de froid diplomatique des dernières années entre les deux pays.

«On dit depuis longtemps que vous pouvez choisir vos amis, mais pas vos voisins. À cause de la géographie, les États-Unis et le Canada sont chanceux d'être voisins», a dit le président américain en accueillant le premier ministre canadien à la Maison-Blanche (voir la vidéo qui coiffe ce billet). «Nous ne le disons pas assez à cause de nos caractères. Nos amis canadiens peuvent être un peu plus réservés, "easy going", les Américains, un peu plus bruyants. Résultat? Nous n'avons pas toujours dit à quel point nous chérissons cette relation», a ajouté Obama avant de taquiner ses visiteurs en rappelant que la Coupe Stanley se trouvait dans sa ville, Chicago.

Cela dit, les dirigeants américain et canadien ont pris une série d'engagements en matière environnementale, notamment pour réduire les émissions de méthane causées par les forages pétroliers et gaziers, comme le raconte le collègue Vincent Brousseau-Pouliot dans cet article.

Les Obama offriront ce soir à leurs visiteurs canadiens un dîner d'État qui devrait confirmer le réchauffement du climat entre les voisins nord-américains.