Je ne pensais pas avoir à aborder dans ce blogue de haute tenue le premier de ces mots-dièse. Il fait référence à un article publié dans le numéro courant du National Enquirer, qui accuse Ted Cruz d'avoir eu au moins cinq maîtresses «secrètes», et dont la Twittosphère conservatrice s'émeut.

Vrai que le tabloïd de supermarché a déjà ébruité un scandale sexuel concernant un candidat présidentiel, en l'occurrence John Edwards, qui s'est avéré. Mais cette nouvelle histoire me semble forte de café : elle laisse notamment entendre que le sénateur du Texas a couché non seulement avec son ancienne directrice des communications, Amanda Carpenter (maîtresse présumé #5), mais également avec une porte-parole de Trump, Katrina Pierson (maîtresse présumée #1).

Mais voilà que Cruz a adopté le mot-dièse #SleazyDonald pour accuser son rival et ses «hommes de main» d'avoir comploté pour salir sa réputation en ébruitant ce présumé scandale sexuel qu'il a qualifié d'«ordures qui n'ont pas leur place en politique».

Comme vous le voyez, la course à l'investiture républicain continue à s'enfoncer dans la fange.

P.S. : Un extrait de la réponse de Trump, qui nie avoir joué un rôle quelconque dans la publication de l'histoire du National Enquirer :

«Les problèmes de Ted Cruz avec le National Enquirer lui appartiennent en entier, et même s'ils avaient raison concernant O.J. Simpson, John Edwards et plusieurs autres, j'espère certainement qu'ils n'ont pas raison concernant Ted Cruz le menteur.»

P.P.S. : Amanda Carpenter a dû répondre à l'histoire de l'Enquirer sur CNN lorsqu'une journaliste du Boston Herald lui a forcé la main :