Les révélations des «Panama Papers» ont mis dans l'embarras plusieurs dirigeants, artistes et sportifs étrangers, de la Russie à la Chine en passant par l'Islande, mais elles ont jusqu'ici épargné les Américains, si l'on fait exception de criminels dont les noms ne disent rien au commun des mortels. Pourquoi?

Le site d'information Fusion a posé la question à des experts, qui ont offert diverses réponses. Je retiens celle de Shima Baradaran Baughman, professeure de droit à l'Université de l'Utah :

«Les Américains peuvent créer des sociétés écrans au Wyoming, au Delaware ou au Nevada. Ils n'ont pas besoin d'aller au Panama pour créer une société écran et l'utiliser pour (cacher) des activités illicites.»

Le quotidien britannique The Guardian rappelle ici que les États-Unis arrivaient au troisième rang en 2015, devant Singapour et les Îles Caïmans, parmi les paradis fiscaux les plus attirants.