Barack Obama a livré son dernier monologue humoristique en tant que président hier soir à l'occasion du dîner annuel des correspondants de la Maison-Blanche. Hillary Clinton et Bernie Sanders ont reçu quelques-unes de ses pointes, tout comme Donald Trump, Ted Cruz et le Parti républicain. Il ne s'est pas épargné non plus et n'a pas oublié son nouveau meilleur ami, Justin Trudeau.

Voici quelques-unes de ses blagues :

«C'est ma huitième et dernière apparition à cet événement unique. Je suis excité. Si ce monologue marche bien, je vais l'utiliser devant Goldman Sachs l'année prochaine. Ça me rapportera beaucoup de Tubmans (ndlr: billets de 20$).»

«Il faut bien l'admettre: Hillary qui essaye de séduire les jeunes, c'est un peu comme une vieille tante qui s'inscrit sur Facebook.»

«L'année prochaine, quelqu'un d'autre prendra ma place ici. Et personne ne sait qui elle sera.»

«Bernie, tu a l'air d'un million de dollars ou, pour employer des termes que tu comprendras : tu as l'air de 37 000 dons de 27$.»

«Je suis peiné Bernie que tu aies pris tes distances avec moi. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait à un camarade.»

«Durant ma dernière année à la présidence, mes taux d'opinions favorables sont à la hausse. Je n'ai pas été aussi high depuis que j'essayais de choisir mon domaine de spécialisation (à l'université).»

«Je suis un peu peiné de son absence (ndlr : en parlant de Donald Trump). Nous nous étions tellement bien amusés la dernière fois et c'est surprenant, il y a là une salle pleine de reporters, de célébrités, de caméras et il a dit non. Est-ce que ce dîner serait trop tape-à-l'oeil pour Donald? Qu'est-ce qu'il peut bien faire en ce moment? Manger un steak Trump? Tweeter des insultes à Angela Merkel?»

«L'establishment républicain est incrédule face à la probabilité que (Trump) soit le candidat du parti. Incrédule. Ses membres trouvent qu'il manque d'expérience sur la plan de la politique étrangère. Mais il a rencontré des dirigeants étrangers : Miss Suède, Miss Argentine, Miss Azerbaïdjan.»

«Quelqu'un m'a dit récemment: "Monsieur le President, vous appartenez au passé. Justin Trudeau vous a complètement remplacé. Il est beau, il est charmant, il est l'avenir. J'ai dit : ''Justin, arrête un peu''.»