À chaque fois qu'une course à l'investiture d'un grand parti américain se corse un peu, les journalistes se mettent à rêver et à supputer la possibilité d'une convention contestée. Cette année, cette possibilité semblait quasiment une certitude au lendemain de la victoire de Ted Cruz lors de la primaire du Wisconsin.

Chose certaine, c'était le grand espoir de l'opposition républicaine à Donald Trump.

Mais ce n'était encore une fois qu'un rêve. Grâce à sa victoire lors de la primaire dans l'Indiana, Donald Trump a donné le coup de grâce à Cruz, empochant la plus grande part sinon la totalité des 57 délégués en jeu. Et le promoteur immobilier devrait atteindre les 1 237 délégués nécessaires à l'investiture républicaine à l'occasion des dernières primaires républicaines, qui auront lieu le 7 juin.

Ce jour-là, la Californie mettra en jeu 172 délégués à elle seule.

Cruz jouait son va-tout dans l'Indiana, un État qui devait en principe le favoriser avec ses nombreux électeurs évangéliques et conservateurs. Mais les républicains ont fait leur choix : en 2016, ils se rendront à la Maison-Blanche ou descendront en enfer avec Trump.