Pour remporter la présidence, Donald Trump doit parvenir à faire basculer du côté républicain des États qui ont voté démocrate lors des plus récentes élections présidentielles. Ses cibles de prédilection : Pennsylvanie, Michigan et Ohio.

C'est sans doute pour atteindre cet objectif qu'il a entrepris aujourd'hui un recentrage qui l'a poussé à changer de positions sur les impôts et le salaire minimum. Lors d'une interview sur ABC, il a laissé entendre que les impôts des plus riches pourraient augmenter après une négociation avec les démocrates. Son plan fiscal prévoit une réduction massive des impôts des plus riches.

Trump a également changé de position concernant le salaire minimum fédéral. Il s'est dit en faveur de son augmentation après s'y être opposé depuis le début de la course à l'investiture républicaine.

«Certes, c'est un changement. J'ai le droit de changer, George», a déclaré le milliardaire populiste à l'animateur de l'émission This Week with George Stephanopoulos.

L'augmentation des impôts pour les plus riches ou la hausse du salaire minimum ne sont pas des propositions susceptibles de plaire à des conservateurs comme le président de la Chambre des représentants Paul Ryan, qui doit rencontrer Trump cette semaine. Ryan a avoué vendredi qu'il n'était pas prêt à appuyer le candidat présumé de son parti pour la présidence.