Dans une analyse hautement critique de la façon dont Hillary Clinton a géré ses courriels en tant que chef de la diplomatie américaine, l'inspecteur général du département d'État conclut que celle-ci n'a pas demandé d'avis juridique avant de recourir exclusivement à un serveur privé et que le personnel du département d'État ne lui aurait pas donné la permission de le faire en raison des «risques de sécurité» liés à une telle pratique.

La conclusion de l'inspecteur général, qui ne contient pas de grandes surprises, est résumée dans un article du Washington Post, qui a obtenu une copie de l'audit de 83 pages.

L'inspecteur général précise que Clinton aurait dû imprimer et sauvegarder les courriels reçus et envoyés durant ses quatre années à la tête du département d'État et remettre ceux qui concernaient ses activités professionnelles en quittant son poste, en février 2013. Clinton a remis ces documents en décembre 2014.

L'audit de l'inspecteur général porte également sur les quatre prédécesseurs de Clinton, qui sont également critiqués pour leur gestion de leurs courriels.

Le FBI enquête de son côté pour déterminer si Clinton ou des membres de son entourage ont reçu ou envoyé des documents classés «top secret».