«Ce n'est pas un secret que lui et moi avons nos différences. Je ne prétendrai pas le contraire. Et quand j'en ressentirai le besoin, je continuerai à dire ce que je pense. Mais la réalité est que, s'agissant des questions qui forment notre programme, nos points communs sont plus nombreux que nos différences.»

Par ces mots écrits dans une tribune publiée sur GazetteXtra.com, Paul Ryan, président de la Chambre des représentants, a mis fin au (faux) suspense concernant son appui à Donald Trump. Le plus important élu républicain du Congrès a déjà critiqué certaines déclarations du promoteur immobilier, mais il était évident qu'il finirait tôt ou tard à agiter le drapeau blanc devant le candidat présidentiel de son parti.

Figurent parmi les promesses de Trump qui avaient été critiquées par Ryan celles d'expulser 11 millions d'émigrés clandestins, de mettre fin à l'immigration musulmane jusqu'à nouvel ordre et de renégocier les accords de libre-échange. Le représentant du Wisconsin s'était également indigné après que Trump eut refusé de rejeter d'emblée l'appui de David Duke.