À peine arrivée en Écosse, où il doit faire la promotion d'un de ses clubs de golf, Donald Trump s'est réjoui du vote des Britanniques lors du référendum historique d'hier. «Ils ont repris leur pays, comme nous reprendrons l'Amérique», a-t-il écrit sur Twitter.

Dans une déclaration publiée sur Facebook, il a ajouté que les Britanniques avaient «déclaré leur indépendance de l'Union européenne et voté pour réaffirmer leur contrôle sur leurs propres politiques, frontières et économie». «En novembre, le peuple américain aura la chance de redéclarer son indépendance. Les Américains auront une chance de voter pour des politiques sur le commerce, l'immigration et les relations internationales qui placeront nos citoyens en premier.»

Trump ne sera évidemment pas le seul aux États-Unis à établir un lien entre le référendum britannique et l'élection présidentielle américaine. Il doit espérer que les électeurs d'États comme l'Ohio, le Michigan et la Pennsylvanie, entre autres, voteront pour lui, envoyant paître les élites et les défenseurs du statu quo.

Il doit aussi souhaiter que les retombées économiques et politiques du Brexit ne soient pas trop brutales, car sa célébration d'aujourd'hui pourrait se retourner contre lui en novembre.

L'Écosse, soit dit en passant, a voté massivement contre le Brexit.

P.S. : En voyage d'affaires en Écosse, Trump continue de jouir de la protection de gardes du corps payés par les Services secrets et les impôts des Américains.