«Hillary la croche»? Plus assez fort pour Donald Trump. «Elle est le diable», a déclaré le candidat républicain hier soir lors d'un rassemblement en Pennsylvanie, quelques heures après avoir laissé entendre que l'élection présidentielle sera truquée (voir la vidéo qui coiffe ce billet).

Après Michael Bloomberg et Mark Cuban, c'est au tour d'un autre milliardaire de tourner en dérision le bilan de Trump en tant qu'homme d'affaires. Participant hier à un rassemblement au Nebraska aux côtés d'Hillary Clinton, l'investisseur Warren Buffet a également mis Trump au défi de rendre publiques ses déclarations d'impôts et dénoncé ses attaques contre la famille Khan. «N'avez-vous aucune décence?» a-t-il demandé en rappelant que cette question avait été adressée à une autre époque au sénateur Joe McCarthy.

Des sondages publiés hier dans deux États conservateurs - la Géorgie et l'Utah - placent Trump et Clinton à égalité.

Trump s'est félicité hier d'avoir récolté 35,8 millions de dollars en juillet. Hillary Clinton a annoncé ce matin le total de ses dons au cours d'une même mois : 90 millions de dollars.

Dans un titre d'anthologie, le site Breitbart établit un lien entre la famille Khan, l'Arabie saoudite, la Fondation Clinton, le terrorisme, l'immigration et le «scandale des courriels».

Le New York Times publie à la Une aujourd'hui un article sur la condition médicale qui a aidé Trump à éviter de servir au Vietnam après ses études universitaires, en 1968. Il s'agit d'éperons osseux le long des talons, une condition qui ne l'avait pourtant pas empêché de pratiquer le football, le tennis, le squash et le golf au cours des années précédentes.

Deux titres publiés aujourd'hui sur la page d'accueil du Washington Post : «There is something very wrong with Donald Trump» et «Is Donald Trump just plain crazy?».