Cette phrase se trouve dans le tout nouveau livre d'Ann Coulter, dont le titre pourrait se retourner contre l'auteure et le candidat qu'elle appuie avec vigueur depuis le tout début de sa campagne présidentielle : In Trump We Trust.

Hier soir, lors de l'émission de Sean Hannity sur Fox News, Trump a poursuivi son revirement en matière d'immigration en affirmant que les clandestins qui se sont bien comportés en sol américain pourront continuer à y vivre s'ils paient les impôts qu'ils doivent. Il s'agit d'une position que Trump a déjà assimilé à une «amnistie», une politique indéfendable aux yeux des adversaires les plus virulents de l'immigration illégale, dont Coulter.

À noter que Trump a nié que sa proposition s'apparentait à une «amnistie».

Coulter, pasionara de la droite nationaliste blanche, a néanmoins exprimé sa déception hier en publiant une série de tweets moqueurs à propos de la nouvelle position de Trump. «Si c'est ''difficile'', alors oublions ça», a-t-elle notamment écrit en faisant allusion à une déclaration de Trump selon laquelle il est «difficile» d'expulser des gens qui se sont bien conduits aux États-Unis depuis 15 ou 20 ans.

Reste à voir si Coulter et ses semblables retireront à Trump leur appui à la suite de son revirement sur une de ses plus importantes promesses. Revirement qui fait partie des efforts du candidat républicain pour se montrer plus présentable aux électrices blanches de la banlieue qui ne veulent pas voter pour un candidat raciste à la Maison-Blanche.