«Jour 267. Pas de conférence de presse. Pas d'indignation de la presse.» Depuis environ une semaine, Kellyanne Conway, nouvelle directrice de campagne de Donald Trump, publie sur son compte Twitter ce message en changeant le nombre de jours qui nous sépare de la dernière conférence de presse d'Hillary Clinton.

Disons que plusieurs journalistes se plaignent ou s'indignent depuis des semaines de ne pas pouvoir poser des questions à la candidate démocrate à la présidence sur ses courriels ou la Fondation Clinton dans le cadre d'une conférence de presse formelle. Il faut préciser que Clinton a accordé des entrevues à Chris Wallace de Fox News, Anderson Cooper de CNN et Charlie Rose de PBS au cours des dernières semaines, et à plusieurs autres journalistes locaux ou nationaux.

A-t-elle raison de tourner le dos à la traditionnelle conférence de presse, qui met davantage en valeur les journalistes que le politicien? Ou apporte-t-elle tout simplement de l'eau au moulin de ceux qui lui reprochent son manque de transparence ou d'honnêteté?

La réponse de Clinton se trouve peut-être dans cet article de Politico.