Tout comme Donald Trump, Rudolph Giuliani en est à son troisième mariage. Ses deux premiers mariages n'étaient pas encore dissous lorsqu'il a noué des relations amoureuses avec ses futures épouses #2 et #3. Aussi n'est-il pas mal placé pour ramener sur le tapis les infidélités de Bill Clinton?

La question a été adressée ce matin à l'ancien maire de New York par Chuck Todd, animateur de l'émission Meet the Press. «Vous avez vos propres allégations d'infidélités, monsieur», a rappelé Todd à Giuliani (à 6:51 de la vidéo qui coiffe ce billet).

«Tout le monde en a», a répliqué Giuliani. «Vous savez, je suis catholique et je confesse ces choses à mon prêtre.»

Bien sûr, tous les Américain(e)s n'ont pas trompé leurs conjoint(e)s et n'ont pas été accusés de l'avoir fait. La déclaration de Giuliani n'est qu'un exemple parmi d'autres de la dérive du Parti républicain, jadis gardien des valeurs morales, à l'ère de Trump.

Le plus drôle (ou le plus triste), c'est que les chrétiens évangéliques continuent à appuyer Trump et à conspuer Hillary Clinton, qui est restée fidèle à son serment de mariage.

À noter que Trump a lui-même insinué hier soir que sa rivale n'était pas «loyale» à son mari.

Bravo, les gars, vous vous illustrez.