Roger Stone, allié de Donald Trump et compagnon de route d'Alex Jones, était persuadé que Julian Assange produirait aujourd'hui des documents qui bouleverseraient la campagne présidentielle. «Mercredi, @Hillary Clinton sera cuite», a-t-il écrit sur Twitter dimanche.

Le fondateur de WikiLeaks avait sans doute un autre plan en tête. «Tous les documents relatifs aux élections américaines sortiront avant le 8 novembre», s'est-il contenté de dire lors d'une conférence de presse à Berlin à laquelle il participait par vidéo.

Ces documents seront-ils significatifs?

«Oui, nous pensons que [ces publications] seront significatives. Montrent-elles des aspects intéressants des factions au sein du pouvoir aux États-Unis? Oui», a dit Assange sans fournir de détails.

Assange a cependant précisé que ses propos avaient été déformés quant à son désir de «détruire Hillary Clinton et sa campagne». Cela ne l'a pas empêché d'évoquer une fausse rumeur reprise par son site et plusieurs autres peu crédibles, dont Infowars de l'ami Jones, selon laquelle l'ancienne secrétaire d'État avait proposé de frapper Assange par un drone.

Il faut noter que WikiLeaks a publié plusieurs rumeurs au cours des derniers mois selon lesquelles Clinton était quasiment mourante. On comprend mieux pourquoi Assange est devenu le «héros» de Roger Stone.

Mais le suspense demeure...