C'est ce que promet le représentant républicain de l'Utah Jason Chaffetz à la suite d'une élection d'Hillary Clinton à la présidence des États-Unis.

«Les cibles sont nombreuses», a déclaré au Washington Post Chaffetz, qui préside la commission de la Chambre des représentants chargée de la surveillance de l'action gouvernementale. «Même avant le premier jour, nous avons déjà deux années de matériel. Elle a quatre années d'histoire au département d'État, et ce n'est pas bon.»

Le représentant démocrate du Maryland Elijah Cummings, qui siège au sein de la même commission, a réagi ainsi à la promesse de Chaffetz : «Les républicains veulent nous faire croire qu'ils n'enquêtent pas sur la secrétaire Clinton depuis le jour où elle a annoncé sa candidature à la présidence, allant de Benghazi aux courriels en passant par la Fondation Clinton. Ce n'est pas une exagération de dire que le jour où la secrétaire Clinton entrera à la Maison-Blanche, les républicains auront déjà réalisé plus d'enquêtes sur elle que sur tout autre président dans l'histoire.»

Pour que la promesse de Chaffetz se réalise, les républicains devront évidemment garder leur majorité à la Chambre. Selon la boule de cristal du politologue Larry Sabato, 225 circonscriptions penchent aujourd'hui au moins pour les républicains contre au moins 193 pout les démocrates. Un total de 17 circonscriptions sont à pile ou face.

Or, même si les démocrates remportaient ces 17 circonscriptions, ils seraient encore assez loin des 30 sièges dont ils ont besoin pour devenir majoritaires à la Chambre. Autrement dit, ils ont besoin d'un raz-de-marée le 8 novembre pour éviter le scénario évoqué par Chaffetz.