Vous vous souvenez d'Anthony Weiner? L'ancien représentant démocrate de New York a démissionné de son poste en 2011 après avoir envoyé des photos osées de lui à des femmes via Twitter. Il a récidivé deux ans plus tard et plus récemment, incitant sa femme, Huma Abedin, proche collaboratrice d'Hillary Clinton, à se séparer de lui.

La plus récente récidive de Weiner a également poussé la police de New York et le FBI à enquêter sur son sexting présumé avec une adolescente de Caroline-du-Nord âgée de 15 ans. C'est en menant cette enquête que le FBI a saisi des appareils électroniques appartenant à Abedin et à Weiner, y trouvant des courriels qui feront l'objet d'un examen par ses enquêteurs pour déterminer s'ils contenaient des informations classifiées.

Le directeur du FBI James Comey a informé le Congrès de ce nouveau rebondissement par le biais d'une lettre vague. Celle-ci a poussé les républicains à conclure que la police fédérale avait «rouvert» son enquête sur la messagerie privée de l'ancienne secrétaire d'État.

Ce n'est pas vraiment le cas. Mais, à quelques jours seulement du scrutin, la nouvelle démarche du FBI et l'implication de Weiner ne peuvent réjouir Clinton et son équipe.

D'où la demande formulée par le président de la campagne de Clinton, John Podesta, à la suite de l'annonce du FBI : «Le directeur (Comey) doit au peuple américain de fournir immédiatement les détails complets de ce qu'il examine maintenant. Nous sommes confiants que cela ne produira pas une conclusion différente de celle à laquelle le FBI est arrivé en juillet.»