Dans une paire de tweets publiés ce matin, Donald Trump a accusé les membres de la distribution de la comédie musicale Hamilton, un des plus grands succès de l'histoire de Broadway, d'avoir harcelé Mike Pence et réclamé des excuses en son nom.

Comme on peut le lire dans cet article d'AFP, l'un des acteurs, Brandon Victor Dixon, qui tient le rôle de l'ancien vice-président américain Aaron Burr, a lu un texte à la fin de la représentation en s'adressant au vice-président désigné, qui avait essuyé des huées à son arrivée dans le théâtre. Après avoir remercié Pence d'avoir assisté au spectacle, Dixon a déclaré : «Nous sommes, Monsieur, l'Amérique de la diversité qui a peur que votre prochaine administration ne nous protège pas, nous, notre planète, nos enfants, nos parents... Mais nous espérons que ce spectacle vous a incité à défendre nos valeurs américaines et à travailler au nom de nous tous. De nous tous.»

Ces paroles peuvent-elles être assimilées à du harcèlement? Un président désigné ne devrait-il pas accepter la critique comme faisant partie du débat politique? À vous d'en juger :