Barack Obama et son successeur désigné, Donald Trump, ont offert des réactions contrastées à la mort de Fidel Castro, le premier omettant la moindre allusion directe à la nature dictatoriale du régime mis en place par le défunt et le deuxième mettant l'accent sur cet aspect de l'héritage de celui qu'il a appelé un «dictateur brutal». Voici des extraits de leurs messages :

Obama :

«Au moment du décès de Fidel Castro, nous tendons une main de l'amitié au peuple cubain. ... L'l'histoire enregistra et jugera l'énorme impact de cette figure singulière sur le peuple et le monde qui l'entourait.

«Pendant près de six décennies, les relations entre les États-Unis et Cuba ont été marquées par la discorde et de profonds désaccords politiques. Durant ma présidence, nous avons travaillé d'arrache-pied pour mettre le passé derrière nous, cherchant à forger un avenir où les relations entre nos deux pays sont définies non pas par nos différences mais par les nombreuses choses que nous partageons en tant que voisins et amis - des liens familiaux, culturels, commerciaux et humains.»

Trump :

«Même si les tragédies, les morts et la souffrance provoquées par Fidel Castro ne peuvent pas être effacées, notre administration fera tout ce qu'elle peut pour faire en sorte que le peuple cubain entame finalement son chemin vers la prospérité et la liberté.

«Même si Cuba demeure une île totalitaire, mon espoir est que cette journée marque un éloignement avec les horreurs endurées trop longtemps et une étape vers un avenir dans lequel ce magnifique peuple cubain vivra finalement dans la liberté qu'il mérite si grandement.»