En octobre dernier, le géant japonais des télécommunications Softbank a annoncé la création d'un fonds de 100 milliards de dollars alimenté en partie par l'Arabie saoudite et dont la mission allait être d'investir dans des entreprises de technologies à l'échelle mondiale.

Hier, le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, s'est présenté avec Donald Trump devant les journalistes réunis dans le hall d'entrée de la Tour Trump, brandissant un texte sur lequel il s'engageait à investir aux États-Unis 50 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années et à créer 50 000 emplois. Aucun autre détail n'a été donné au sujet de cette annonce peu orthodoxe mais très spectaculaire, si l'on fait exception de deux gazouillis publiés par le président désigné, dont l'un disait ceci : «Masa a dit qu'il ne ferait jamais ça si nous (Trump) n'avions pas remporté l'élection.»

La plupart des journalistes et spécialistes ont convenu que la promesse de Softbank, si elle voit le jour, sera réalisée par le biais du méga fonds déjà annoncé en octobre.

Pour le reste, il faudra attendre. Dans le cas de la société Carrier, on sait déjà que la réalité ne correspond pas parfaitement aux déclarations de Trump. Le président désigné s'était félicité d'avoir assuré le maintien dans l'État de l'Indiana de 1 100 emplois qui devaient être délocalisés au Mexique. Le nombre est plutôt de 800.