Pay to play : plusieurs critiques d'Hillary Clinton, dont Donald Trump, ont popularisé cette expression au cours de la campagne présidentielle. Elle est utilisée pour décrire diverses situations où l'argent est échangé contre des services, privilèges ou positions. Dans le cas de Clinton, le terme s'appliquait au traitement de faveur qu'auraient reçu auprès du département d'État des donateurs de la Fondation Clinton, ce qui n'a jamais été prouvé.

Revenons maintenant à aujourd'hui, ou plutôt à avant-hier : Donald Trump a annoncé la nomination de Linda McMahon, ex-patronne de la WWE, à la tête de la Small Business Administration, l'équivalent du poste de ministre des PME. Avec son mari Vince, McMahon aura été la plus généreuse donatrice de la Fondation Trump, y contribuant 5 millions de dollars de 2007 à 2009 (elle a également donné plus de 6,5 millions de dollars à la campagne présidentielle de Trump).

Pay to play? Allons donc, cela ne s'applique qu'à Clinton.