Tout au long de sa campagne populiste, Donald Trump a dépeint Goldman Sachs come LE symbole d'une élite corrompue et mondialiste dont les intérêts se situent aux antipodes de ceux des Américains des classes moyenne et ouvrière.

Or, depuis son élection, le président désigné s'évertue à s'entourer de personnages ayant des liens passés ou actuels avec la banque de Wall Street. Aujourd'hui, il a ainsi nommé le numéro deux de Goldman Sachs, Gary Cohn, au poste de directeur du Conseil économique de la Maison-Blanche.

La nomination de Cohn fait suite à celles de trois anciens de Goldman Sachs : Steve Mnuchin au poste de secrétaire au Trésor, Steve Bannon au poste de haut conseiller et de stratège principal, et d'Anthony Scaramucci au poste de conseiller de l'équipe de transition de Trump (il pourrait hériter d'un poste au sein de la prochaine administration républicaine).

En janvier dernier, Trump décrivait Ted Cruz comme un pantin de Goldman Sachs, soulignant notamment le fait que la femme de son rival travaillait pour cette banque avant de prendre un congé sans solde. «Il fera tout ce qu'ils demandent», écrivait Trump à l'époque dans un gazouillis.