Il joue déjà un rôle important au sein de l'équipe de transition de Donald Trump et aspire à travailler à la Maison-Blanche après le 20 janvier. Ce qui ne l'empêche pas de continuer à voir aux intérêts de l'entreprise immobilière de sa famille.

De qui s'agit-il? De Jared Kushner, gendre du président désigné, qui ne semble pas se soucier outre mesure des confits d'intérêts, à en croire cet article publié par le New York Times. Après l'élection de son beau-père, il a poursuivi ses négociations avec des investisseurs chinois peut-être liés au gouverneur de leur pays concernant la rénovation du joyau terni de sa famille, un édifice sis au 666 5e Avenue.

Kushner a également joué un rôle déterminant dans la nomination du numéro deux de Goldman Sachs, Gary Cohn, au poste de conseiller économique principal de la Maison-Blanche. Goldman Sachs est l'un des investisseurs d'une compagnie technologique fondée par Kushner et son frère et un créditeur important de Kushner Companies, l'entreprise familiale.

À entendre Trump, Kushner pourrait tenir un rôle important dans les négociations de paix au Proche-Orient. On ne sait pas comment Kushner pourrait rapprocher les Palestiniens et les Israéliens, ayant par le passé fait partie des bailleurs de fonds d'une colonie juive en Cisjordanie. Mais on sait que Kushner Companies a reçu plusieurs prêts d'une banque israélienne qui fait l'objet d'une enquête du ministère de la Justice américain qui la soupçonne d'avoir aidé de riches Américains à pratiquer l'évasion fiscale.

La loi anti-népotisme adoptée en 1967 et les règles contre les conflits d'intérêts devraient-elles empêcher à Kushner à travailler au sein de la Maison-Blanche? La réponse semble évidente à plusieurs experts. Mais parions que Trump et ses conseillers trouveront une explication qui leur permettra d'ignorer et cette loi et ces règles.

Drain the swamp, qu'ils disaient.