«Après l'interview de Trump au Washington Post dimanche dernier, les conservateurs intéressés au dossier de la santé, incluant certaines personnes dans l'équipe de Trump, ont rapidement conclu que le plan qu'il a décrit était entièrement le fruit de l'imagination de Trump.»

Le National Review a dénigré en ces termes les déclarations de Trump promettant une assurance-maladie «pour tous» et la négociation directe des prix des médicaments des bénéficiaires des programmes Medicare et Medicaid par le gouvernement fédéral avec les sociétés pharmaceutiques.

Le représentant de Georgie Tom Price, (probable) futur ministre de la Santé et des Services sociaux, a semblé donner raison au magazine conservateur aujourd'hui lors de son audition devant la commission du Sénat sur la Santé, l'Éducation, le Travail et les Pensions.

En lieu et en place de l'Obamacare, il a promis non pas l'assurance-maladie «pour tous» mais un plan qui donnerait à tous les Américains «l'opportunité d'avoir accès» à une assurance-maladie, une promesse plus beaucoup plus vague et beaucoup moins ambitieuse.

Talonné par le sénateur du Vermont Bernie Sanders, Price a en outre refusé de répéter l'engagement de Trump concernant la négociation des prix des médicaments pour les bénéficiaires de Medicare et Medicaid (voir la vidéo qui coiffe ce billet).

Price a également refusé de faire sienne la promesse de Trump de ne pas effectuer de coupes dans ces deux programmes.

Comme on peut le constater dans les vidéo ci-dessous, les sénatrices Pat Murray de l'État de Washington et Elizabeth Warren du Massachusetts n'ont pas ménagé Price sur la question de ses investissements boursiers controversés, un sujet que j'ai abordé dans ce billet :