Reprenant le thèmes populistes, nativistes et protectionnistes de sa campagne présidentielle, Donald Trump a prononcé ce midi plusieurs mots sombres ou négatifs qu'il est le premier président américain à avoir avoir inclus dans un discours d'investiture. Parmi ceux-ci «carnage» est sans doute l'un des  plus inusités. «Ce carnage américain prend fin ici et maintenant», a-t-il déclaré après avoir décrit un pays en proie à la déchéance.

On trouve ici la transcription du discours d'investiture du 45e président qui semblait s'adresser exclusivement, ou presque, à l'Amérique rouge qui l'a élu et qui se réjouit aujourd'hui de le voir succéder à Barack Obama. Fait remarquable, il n'a pas mentionné dans ce discours son adversaire démocrate, Hillary Clinton, qui a remporté près de trois millions de voix de plus que lui le 8 novembre.