C'est le message qu'un sikh de l'État de Washington dit avoir entendu vendredi soir avant que l'homme blanc qui lui adressait la parole n'ouvre le feu et ne le blesse à un bras. Le tireur est toujours recherché par la police de Kent, une municipalité située à 30 km au sud de Seattle.

Le message fait penser à celui qu'Adam Purinton a hurlé à deux ingénieurs indiens - «Sortez de mon pays!» - avant d'ouvrir le feu dans un bar de la banlieue de Kansas City. L'un des ingénieurs a été tué, l'autre blessé (un Américain qui s'était porté à leur secours a également été blessé).

L'affaire de Kansas City est traitée dans le cadre d'un crime de haine probable selon le FBI. Purinton aurait dit aux policiers qu'il pensait que les ingénieurs indiens étaient originaires du Moyen-Orient.

À une époque où les crimes de haine sont à la hausse aux États-Unis, la Maison-Blanche a mis quatre jours avant de dénoncer le «crime raciste» de Kansas City. Elle avait auparavant rejeté tout lien entre l'agression de Purinton et la rhétorique de Donald Trump