En janvier dernier, Donald Trump promettait un «contrôle extrême» pour les musulmans voulant entrer aux États-Unis. Force est de constater qu'il n'a pas exercé ce même contrôle concernant les membres de sa propre administration.

Selon une commission de la Chambre des représentants, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Michael Flynn, n'a pas révélé les montants d'argent qui lui avaient été versés par des entités russes et turques dans un formulaire destiné à lui permettre d'obtenir une habilitation de sécurité, habilitation qui lui a été donnée.

Ce faisant, le général à la retraite a probablement violé la loi, selon cet article du Washington Post.

Selon les dirigeants de la même commission, le général à la retraite n'aurait pas non plus obtenu le feu vert de l'armée avant de donner une allocution en Russie et de faire du lobbying au nom de la Turquie.

«Personnellement, je n'ai vu aucune preuve ou document démontrant que le général Flynn a respecté la loi», a déclaré le représentant républicain de l'Utah Jason Chaffetz, président de la commission de la surveillance du gouvernement.

«Il était censé d'obtenir la permission, de rapporter ses activités, et il ne l'a pas fait», a renchéri le représentant démocrate du Maryland Elijah Cummings, membre de la même commission.

Flynn a empoché 45 000$ pour un discours à l'occasion d'un gala organisé à Moscou par la chaîne RT et plus de 500 000$ pour son travail de démarcheur pour le compte de la Turquie.

L'omission de ces sommes dans sa demande d'habilitation de sécurité pourrait lui valoir jusqu'à cinq ans de prison, selon le Post.