«J'ai une maladie, mais je n'ai pas une excuse. Je présente mes excuses à tous ceux que j'ai blessés. Je présente mes excuses à l'adolescente que j'ai traitée si misérablement.»

Ainsi s'est exprimé Anthony Weiner ce matin dans une salle de tribunal de Manhattan en plaidant coupable aux accusations portées contre lui après ses échanges avec une adolescente de 15 ans de Caroline-du-Nord. Les procureurs fédéraux ont indiqué qu'ils réclameraient une peine de prison de 21 à 27 mois contre lui.

L'ex-représentant démocrate de New York et mari d'une proche collaboratrice d'Hillary Clinton, Huma Abedin, devra également s'inscrire au registre des délinquants sexuels. Il était accusé d'avoir transmis via téléphone intelligent du contenu sexuel à une mineure.

Un coup parti, Weiner aurait également pu s'excuser aux électeurs d'Hillary Clinton. N'eût été de sa dépendance au sexting, le FBI n'aurait pas fouillé son ordinateur et découvert des courriels de l'ancienne secrétaire d'État, donnant une raison à James Comey de relancer l'enquête sur les courriels de cette dernière à 11 jours de l'élection présidentielle.

N'eût été de son besoin d'envoyer des photos de son membre gonflé à des jeunes femmes, Hillary Clinton serait peut-être présidente des États-Unis aujourd'hui.

L'histoire avec un grand H est parfois influencée par de bien petites histoires.