Ivanka Trump a irrité son père en affirmant qu'il y avait «une place en enfer réservée à ceux qui s'en prennent aux enfants», déclaration reprise par Doug Jones, candidat démocrate à l'élection sénatoriale d'Alabama, pour attaquer son adversaire républicain, Roy Moore.

Donald Trump a frustré Mitch McConnell et ses alliés républicains du Sénat en ignorant toutes leurs suggestions pour barrer la route à Moore, dont l'élection permettrait aux démocrates d'accuser les républicains de tolérer les abus sexuels sur mineures d'ici les élections de mi-mandat de novembre 2018.

Cela dit, McConnell ne croit pas que Moore sera élu.

Mais ce ne sont pas les éléments d'information les plus étonnants que l'on peut lire dans cet article du New York Times sur l'aggravation de la fissure entre Trump et le Parti républicain provoquée par le soutien offert à Moore par le président. Contrairement à la plupart des républicains du Congrès, ce dernier refuse de prêter foi aux accusatrices de l'ancien président de la Cour suprême d'Alabama.

Le plus étonnant, c'est ce que Trump a dit à un sénateur au début de l'année et qu'il a répété récemment à un de ses conseillers, selon le Times. Non seulement les femmes qui l'ont accusé d'inconduites sexuelles ont-elles menti, mais le fameux enregistrement d'Access Hollywood dans lequel il se vante de se comporter en prédateur sexuel n'est pas «authentique».

Bien sûr, Trump s'est déjà excusé d'avoir dit à Billy Bush qu'il avait embrassé des femmes ou leur avait empoigné le sexe sans leur demander la permission. Bien sûr, il a déjà qualifié ces déclarations vulgaires et misogynes de «propos de vestiaire». Or, selon les confidences d'un sénateur et d'un conseiller de la Maison-Blanche au Times, il nie désormais avoir tenu de tels propos.

Rappel : le déni est un mécanisme de défense par lequel les individus, et particulièrement les petits enfants, se protègent.