«Le président Trump a besoin de mon aide au Sénat», a déclaré Joe Arpaio, ancien shérif du comté de Maricopa, en annonçant aujourd'hui sa décision de briguer un siège au Sénat des États-Unis en Arizona, où il a été condamné pour ses patrouilles anti-immigrés puis gracié de façon controversée par le chef de la Maison-Blanche.

Trump a déjà appuyé un pédophile présumé dans la course sénatoriale d'Alabama remportée il y a un mois par le démocrate Doug Jones face au républicain Roy Moore. Récidivera-t-il en Arizona en apportant son soutien à un criminel reconnu? Parions que les démocrates ne détesteraient pas affronter cet extrémiste qui a participé avec enthousiasme à la campagne raciste des birthers contre Barack Obama.

Bien sûr, Arpaio doit d'abord remporter l'investiture républicaine, qui l'opposera notamment à Kelli Ward, une autre ultra qui est soutenue par Steve Bannon. Ward finira probablement par se dissocier de l'ancien conseiller de la Maison-Blanche, dont la chute s'est poursuivie aujourd'hui lorsque la direction du site Breitbart News lui a été retirée.