Critiquée depuis plusieurs années pour ses investissements dans des paradis fiscaux, la société Apple a annoncé hier son intention de rapatrier 250 milliards de dollars aux États-Unis dont 38 milliards de dollars iront au fisc américain et 30 autres milliards serviront au cours des cinq prochaines années notamment à la création de 20 000 emplois et à la construction d'un deuxième campus aux États-Unis.

Le PDG d'Apple Tim Cook a reconnu que ces décisions étaient attribuables en partie à la réforme fiscale promulguée par Donald Trump fin décembre. Le président n'a évidemment pas manqué de se réjouir sur Twitter de cette «grande victoire pour les travailleurs et les États-Unis».

(Photo AP)