«Les deux jeunes dans cette photo ne sont pas des élèves d'ici mais des acteurs qui se rendent dans les endroits où des crises surviennent.»

Un conseiller d'un représentant républicain à la Chambre de Floride a dû remettre sa démission hier après avoir défendu cette théorie du complot dans un courriel adressé à un journaliste du Tampa Bay Times.

La photo à laquelle il faisait allusion est celle qui coiffe ce billet. Comme d'autres survivants de la tuerie de l'école secondaire de Parkland, Emma Gonzalez et David Hogg font l'objet depuis quelques jours d'une campagne de dénigrement menée par des médias de droite et relayée par des adversaires acharnés du contrôle des armes à feu.

Des élèves qui réclament un resserrement des lois sur les armes sont ainsi accusés d'êtres des acteurs ou des pantins payés ou manipulés par le FBI, George Soros et ou le mouvement antifa, comme l'explique aujourd'hui le New York Times dans cet article.

Pour le moment, les élèves du Marjory Stoneman Douglas High School dominent la bataille de l'opinion publique, comme en fait foi cette une du New York Post sur les mesures envisagées par Donald Trump pour réduire la violence liée aux armes à feu.

Cela dit, le concurrent du Post n'a pas été impressionné par la volonté exprimée par le président hier d'interdire les «bump stocks».