Jared Kushner connaît une dure journée. Les médias n'ont pas seulement obtenu la confirmation qu'il avait perdu son accès aux plus grands secrets des États-Unis en raison de son incapacité à prouver au FBI qu'il ne mettait pas la sécurité du pays en danger en les consultant.
Le Washington Post a ajouté au malheur du gendre du président en citant la conclusion de responsables américains, anciens et actuels, selon laquelle au moins quatre pays - Chine, Mexique, Israël et Émirats arabes unis - ont envisagé de manipuler Kushner en exploitant la complexité de ses affaires, ses difficultés financières et son inexpérience en matière de politique étrangère.
Le Post ne dit pas si ces pays ont passé à l'action mais il précise que la conclusion des services de renseignement américains a suscité des inquiétudes au sein de la Maison-Blanche et contribué à l'incapacité de Kushner d'obtenir une autorisation de sécurité permanente.
Selon le Post, Kushner a eu notamment des contacts avec des responsables étrangers qui n'avaient pas été planifiés ou qui n'ont pas été rapportés par la suite, une situation qui a surpris le conseiller de la Maison-Blanche H.R. McMaster.
La situation pourrait également intéresser le procureur spécial Robert Mueller, qui cherche à en savoir plus long sur le travail de Kushner au sein de la Maison-Blanche.
Perçu comme étant naïf et manipulable par certains responsables étrangers, Jared Kushner voit aujourd'hui sa stature diminuée au sein de la Maison-Blanche par les responsables de son propre pays. Dur pour l'égo.