«Le président n'aura pas de rencontre sans voir des mesures et des gestes concrets de la part de la Corée du Nord [concernant sa dénucléarisation]. Écoutez, ils doivent donner suite aux promesses qu'ils ont faites.»

En prononçant ces mots cet après-midi, la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Huckabee Sanders a posé des conditions à un sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un qui n'avaient pas été évoquées la veille. Des conditions qui pourraient laisser croire que la tenue du fameux sommet d'ici fin mai était incertaine voire improbable.

Mais la Maison-Blanche a «clarifié» plus tard les propos de la porte-parole en déclarant ceci à un journaliste du Wall Street Journal : «L'invitation a été faite et acceptée et rien ne change.»

Confus? Ne vous en faites pas. Il n'est pas dit que la Maison-Blanche ne reviendra pas à la formulation de Sanders, ayant été accusée par de nombreux critiques depuis hier soir d'avoir accepté l'invitation de Kim Jong-un sans avoir obtenu une concession véritable en retour.